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Une équipe de recherche du laboratoire Subatech (UMR 6457 IMT Atlantique/CNRS/IN2P3 /Université de Nantes) va participer, en lien avec le GIP ARRONAX, au programme européen EuroNanoMed (Action ERA-Net Cofund) sur la nanomédecine, avec un projet dédié au développement de nouveaux outils diagnostiques de la maladie d’Alzheimer (projet I2PAD).

Le consortium regroupe quatre équipes de recherche françaises et des grands instituts européens de Pologne, République Tchèque et Roumanie, ainsi qu’une PME polonaise développant des radioharmaceutiques. Coordonné par l’Inserm (laboratoire Irset – Université de Rennes), le programme I2PAD recevra un financement de 1.9M€ pour les trois prochaines années.

Le premier objectif des chercheurs est de sélectionner des peptides inhibiteurs dont la cible est le processus de fibrillation de la protéine Tau, processus impliqué dans la pathologie d’Alzheimer (et aussi dans d’autres pathologies appelées « tauopathies »). Second objectif : combiner ces peptides avec des radionucléides émetteurs de positrons dans un but de diagnostic précoce des patients par imagerie TEP (tomographie par émission de positrons). Les nouvelles sondes ainsi produites seront évaluées in vitro, au niveau cellulaire et chez le petit animal.

Le projet s’inscrit dans une approche globale « théranostique » en médecine nucléaire, qui consiste à privilégier le développement simultané des aspects diagnostic et thérapeutique. Les radionucléides envisagés sont des paires théranostiques développées au sein du GIP ARRONAX (44/47Sc, 64/67Cu). D’abord utilisées en tant qu’outils diagnostiques dans le cadre de ce projet, elle pourront également servir, dans un second temps, pour le traitement de la maladie.

A Nantes, le laboratoire Subatech et le GIP ARRONAX vont recevoir un soutien financier pour caractériser ces peptides innovants et poursuivre le développement des paires théranostiques d’intérêt. Ce projet s’inscrit dans la dynamique portée par le LabEx IRON, le cluster TransForMed et l’axe santé du futur de l’I-site NExt de l’Université de Nantes.

Contact : Sandrine Huclier