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Démarrée en novembre 2018 à Nantes, l’étude de phase 1-2 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité du 177lu-OPS201 chez des patients ayant des tumeurs neuroendocrines positives aux récepteurs de la somatostatine touche à sa fin. La dernière injection à un patient a eu lieu le 28 juillet 2020.

Quarante patients ayant des tumeurs neuroendocrines positives aux récepteurs de la somatostatine ont participé à cet essai de phase 1-2 non randomisé et multicentrique initié par Ipsen. Objectif : déterminer le ratio efficacité/sécurité du 177lu-OPS201, nouveau composé de radiothérapie capable de se lier à certains récepteurs spécifiques de la somatostatine présents à la surface des tumeurs neuroendocrines, à différentes posologies et doses. A Nantes, Les radiopharmaciens de l’APUI (Annexe à la Pharmacie à Usage Interne du CHU de Nantes) étaient à la manoeuvre. Dans les locaux d’Arronax, ils ont préparé et contrôlé la qualité des 29 doses destinées aux 11 patients du service de médecine nucléaire du CHU de Nantes et de l’ICO inclus dans l’étude.

Mickaël Bourgeois et Aurélien Vidal, radiopharmacien et ingénieur à l’APUI, ont mis en place et piloté l’étude sur le site nantais pendant plus de trois ans. Un autre essai clinique lancé par Ipsen et s’appuyant sur l’expertise de l’APUI pour évaluer la thérapie par 177Lu-3BP-227 chez des patients ayant des tumeurs solides exprimant le récepteur 1 de la neurotensine est toujours en cours. « A travers ces essais, les premiers que nous menions avec Ipsen, nous avons démontré notre capacité à faire des radiopharmaceutiques stériles injectables selon des bonnes pratiques de préparation conformes aux pré-requis industriels », commente Mickaël Bourgeois.

Contact : Mickaël Bourgeois (APUI)